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Sous la lune de l'océan indien, je trouve
La force de te dire un instant ce qu'éprouve
Toujours la même envie, folle, trop, de te faire
Ce poème qui dit la vie dans le miracle
L'amour sous les étoiles, où t'embrasser serait
Quoi que doux, le début d'un très commun spectacle
Qu'un doux préliminaire à l'assaut répété
Des mes mots partageant la passion mandatée
De mon corps amoureux, vibrant à ta mesure
Et décrivant bien de tes cheveux, la frisure
Dans ton corps que la vie cambre sans s'arrêter
Ta crinière, elle aussi ! ondoyante et sans fin
Je toucherai du doigt la vérité, enfin
Du mystère en lequel tout deux avons tatoués
Sur tes jambes et ton ventre, et ta bouche, en ton sein
Notre union, de chatons et de vénusté, ceint
Achèverai la nuit d'extase partagée
Dans un tercet final au sonnet que j'entends
Ou nous jouirons de vivre un apercu sensuel
De ce que nous posons d'un si commun coup d'aile
De notre amour et de notre union que j'attends
Partager l'insomnie, partager un sourire,
RépondreSupprimerMême si ce n'est pas bien longtemps ni souvent,
C'est comme naviguer, poussés d'un même vent,
Trouver d'un même coeur le meilleur et le pire.
C'est un accord qui semble impossible à construire ;
Qui dira comme on tremble, un jour, en le trouvant ?
Mais dans un univers chaotique et mouvant,
On craint de ne pouvoir nulle part le conduire.
Qu'il nous suffise alors d'un seul instant nocturne
Chaque fois qu'au zénith on voit briller Saturne !
Pour ce fatal instant, ce monde est advenu.
J'entends sonner le glas, au clocher d'une église,
De ce timide amour qui n'était pas de mise,
Mais je n'ai nul regret de m'y être perdu.