Articles

Affichage des articles du juillet, 2010

Kali's Children

Image
N'oublieras-tu jamais de nos esprits viciés L'abondante amertume d'un futur annonçant Le désespoir chanté et tout ces corps dansants De faiblesse d'esprit, et d'autres cœurs l'acier. Comment donc oublier les enfants de Kali Les regards évidés devant les évidences Le désespoir chanté, et tout ces corps qui dansent Pour demain oublier ce qu'amène aujourd'hui ? J'aurai au moins vécu dans des temps historiques Et de mon univers, défini l'écliptique D'une sphère de Bernal dans le vide d'un cœur Si nous vivons vraiment notre plus grand combat J'aimerai de mon esprit soustraire un tracas Ou plutôt, de ce vide, enlever toute peur.

Haïku

Image
Sur la blanche plage Je décris la fin des vagues S'échouant ici

Un rêve

Image
Du barde, la mission est fort semblable à celle Du guerrier, sans laquelle, ils n'existeraient pas Ou autoproclamés, de surgir, parfois Maintenir à ce titre, un refrain personnel. Car à narrer un rêve on pourrait par erreur Oublier qu'à le vivre, on ne s'engagea pas Ou illustrer en vie, comment chaque soldat Réponds aux mêmes rêves que les plus doux conteurs. La résistance n'est plus, que celle de ses songes À un objet rêvé dans lequel parfois plongent Le sens de ces mots, qu'ils aiment s'approprier. Mais ces mots éternels ils existent sans nous Et nos rêves en l'état ne tiennent pas debout Est-ce lorsqu'ils s'effondrent que se vit la beauté ?

Et las...

Image
On l'a pourtant connu, ce désarmant sourire La main abandonnée dans ses cheveux au vent L'abyssal abandon qui fait envier, avant Rechercher aujourd'hui cet immanent soupir On en a profité, de cet accord majeur Souvenir alchimique voilà plusieurs hivers Et ce visage tatoué, et ce parfum offert Ne sont-ils plus vivants, en posthume mineur ? Car on pleure bien assez sur un Chopin nocturne, Pour ne pas dire, hélas, combien ces larmes diurnes Font de ce nouveau jour un espoir convenu Et l'on rit bien assez, pour ne pas dire, hélas Combien de notre amour, inavoué nous somme las Combien sans cette quête, nous serions tous perdus.