Articles

Affichage des articles du octobre, 2013

l'ami

Image
Au meilleur de mes jours, j'aurai eu trois amis Qu'un contours vaporeux empêche de compter Un triptyque en valeur, plus riche que permis Dont l'éclat, chaque oubli, n'a bien su qu'affronter Ceux dont l'amble flexible ont bien pu s'accorder Aux égards indomptés des fortes bigarrures Nous, qu'un reclus sommet avons escaladé Partageons en fierté la féline nature ! Il n'en est aucun autre, aussi savant chimiste Redouté, je l'ai vu, de Satan trismégiste c'est ainsi que tes anges utilisent mes mots De mérite, je n'ai que cette humble réponse Ma féline est ce don qui jamais ne renonce, Comme, l'un envers l'un, n'abdiquent des jumeaux
Image
L'on sent toujours avant ce qu'il advient, ensuite - Le très fugace instant ou jaillit notre gloire L'infaillible succès précédent nos déboires L'amorce du produit, dès son idée induite Chaque mort, chaque amour étreint son messager Deviner, d'un parfum, la somme des adieux Dans la brise d'été reconnaître les yeux Qui d'un trop long hiver savent nous soulager Ô, mes douces saisons, je ne vous préssens pas A vos rares instants suis-je un naïf appât Et quand vient le soleil, complète est ma surprise Mon étoile ainsi nait, et je suis ébahi Sait tempérer ce lieu, une étroite abbaye Un continent glacé dont elle s'est éprise

mode et ration

Image
Modérée, modérée : retenue qui éloigne De tout excès (selon dictionnaire d'usage...) Des génies, ces éclairs qui, de nos esprits, poignent Le centre, tiennent-ils, dans un verre trop sage ? Non, la modération à un bien meilleur goût Quand ne la dilue pas notre faible raison Dans les précieux Aiôns , résistance est dégoût Il faut boire l'instinct et son exhalaison Et si le vin était comparable à l'amour En ce sens qu'on se noie à les aimer, toujours, Faudrait-il retenue, ou s'y laisser mourir ? La morale est est un diable au conscencus étroit Et vivre est analogue au liquoreux détroit Qui nous apprends à être et ne plus retenir