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Affichage des articles du mars, 2014

vermeil inconnu

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C'est au coucher que j’œuvre à songer au mélange Inopiné, soudain, qui tel un animal Nous surprendra, certain - du bout de nos phalanges Dans un grand contenant aux parois abyssales Sera-t-il au matin, quand nue, l'âme s'éveille Ainsi qu'une tétine aux lèvres affamées ? Sera-t-il pétillant, carmin ou bien vermeil Échauffant, rafraichit, subit, ou réclamé ? Il est question d'amour quand nous levons le verre Et toute les noblesses ont besoin d'un combat - Brandissons la liqueur ainsi qu'un revolver ! Moins timide et frileux qu'au temps du célibat, Sans faillir, approchons de notre estomac nu Et de nos cœurs, confiants, le breuvage inconnu

rodeurs octéiques

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Une rose a grandi en  jardin de regrets L'on chante et l'on sirote sa calligraphie Et si peu jouissiez-vous de ma philosophie Comprenez l'an perdu ainsi qu'un grand progrès- De rôdeurs octéiques, en vérité, si peu Approchent, dans la vie, ces mots que, tant ils soignent Les eaux qui jouxtent nos exterminés compagnes Sont perforés de fards et contrats vaporeux J'entends, dans le lointain, que ces vœux adressés Rejoignent la justesse et cadence fougueuse Du dialogue qu'un an n'aura pas effacé Mais la rose, au jardin est belle quand pleureuse Et son pourpre est ardent dans le reflet des larmes Je la préssens aimée là où penchent ses charmes

témoignage

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Puisqu'un aveux accède aux bonnes retrouvailles Et aux vraies intentions, les douces confidences Que dirait, aux présages, une contrevenance Indubitable et qui, autant que vôtre, vaille ? Je conterai alors qu'on ne fuit pas ce vent Soudant comme le feu les proses étrangères Niant de nos passé les souffrances légères Ces lunes qui remplacent un regard en avant - À la nécessité répondent les cristaux Et si je devais là cristalliser nos faits C'eût été pour ici apposer un véto - Que si mieux nous aimions, point ne serions défaits Et qu'un peu plus croyant,  rien ne serait perdu D'autre qu'une illusion et qu'un malentendu

amuse

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Et si au lieu de l'âme user, nous l'amusions ? Substituons à la prose une assonance osée En musicalité, décimons l'exclusion Le temps d'une réponse en ce rythme, imposée. Nous superposerions nos strates déguisées Et sympathiserions d'harmoniques occultes Hasardant, hésitant, ces notes sclérosées Tant mieux exposeraient nos joies et nos tumultes ! Si la contrainte sert et les mots poétisent, Si l'ami philosophe et l'usurier attisent Une même musique aux célestes azurs C'est qu'en cadence, l'âme use de liberté Isolant la Muse, abusant d'impunité - Car la Veilleuse danse et tournoie en mesure