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Affichage des articles du mars, 2015

abyssin

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Il est un chat pour qui j’affectionne présence Délicieuse, exotique, et si majestueuse Suave autant que noble, et faîte de patience Assouplissant mes traits de lignes fastueuse De ce félin aussi j'affectionne l'absence Et ce manque qui manque est bien entretenu (Alternativement sollicités, les sens Exhortent les éclats en nous mettant à nu.) Parcourir un pays, c'est visiter ses formes Découvrir le versant de ces communes normes Et parfois quand l'hiver, (notre seule saison) Lasse, la fait s'étendre ainsi qu'un abyssin Dormir paisiblement dans le creux de ses seins Comme on rentre, accompli au sein de sa maison

échos

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Cette brise angevine, et ces longues soirées L'apéro des copains, toujours bien arrosé Les marches solitaires et le temps en famille De tant de ces échos mes neurones fourmillent ! La dernière ballade, un peu, s'est étendue Hier s'est achevée, charmante bien qu'ardue, De questions et de peines à mes fiers appétits (Le trésor est trouvé mais il est trop petit) Du fond de ce terroir enneigé, l'attention Se rappelant ces goûts, débute une chanson ; Bastet, qui les adore, accentue sa cambrure - Continue le labeur sans déplorer distance C'est une ancienne idée qui fait de quelques stances L'empire familier des ténèbres futures

Printemps

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C'est un peu à l'envers que nous pensons ailleurs Le fixe quotidien s'apparente à la peur Il nous faut évoquer, plus souvent, les amis Le temps file entre nous, la pensée nous unis Comme Corneille ainsi convergence me ceint La solitude enseigne et le temps, assassin, Seul, nous saigne en silence à l'approche du lit Car nous vivons tant mieux ainsi qu'un parhélie ! Ces éparses pensées, à la fin s'accumulent Ne sont pas cimentées, et pourtant ne s'envolent J'aime à envisager une fin bénévole : Ma vie est un sonnet dans le creux d'une armure Ne traitez mes retards ainsi qu'une indolence ; nous nous parlons parfois, mais toujours en silence.