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Affichage des articles du janvier, 2013
Gastro-poétique - Quelques rimes stomacales En sombre expression...

Incandescente

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Notre histoire est un feu qui naquit dans l'éther Une toile conçue pour morceler l'uni. Son éclat différent, dans ce vide ordinaire À détruit la grisaille, et le doute a puni ! La toile existe encore et la flamme à grandi Est-ce ainsi qu'à présent, elle ne lie que nous ? Utilisons les mots, avant le paradis De cette intime consonance, enivrons-nous ! Chaque échange de nous est un vin que je bois Qui nourrit mon esprit et anoblit mon corps Me soustrait à la mort et élève ma joie Ce brasier chantera la reine incandescente Causant de mon cœur, la combustion spontanée Les inspirs et ses pulsations les plus puissantes

Emirati

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Je naquis de tes yeux quand tu me vis, aimante, N'ayant vécu avant ni osé y penser - J'ai troqué la folie pour la passion démente La proche raison pour l'Infini condensé Là, cette renaissance, en ce miracle, a lieu : Qui, comme une étincelle au sein de nos ténèbres Nous laisse dans le cœur un sillon radieux Ton existence achève une pensée funèbre Notre union assassine un désenchantement Embrasse l'alphabet de ce qui est écrit Fais l'amour, et surtout, le fait élégamment Tu me donnes tant que je ne peux tout garder Comme toi, nos instants sont un vrai manuscrit Qu'il n'est, pour resplendir, point besoin de farder

Nocturne

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Une nocturne vient, douce chanson rebelle Caresser mes sommeils sur ordre de mon front Que l'âme, en contrepoids, fâchée de ces querelles Se rapproche des jours exempts de ces affronts ! Musicales chimères ! Vous me suivez partout Ou le calme et la paix normalement s'imposent : Un lieu qui les exclue ? Il n'en est pas du tout Ces nuits sont le défi que nature me pose Sa présence fera dessécher l'illusion Puis le vent de son souffle effondrer les restants Et plus que brûlera l'ancienne confusion, S'embraseront nos cœurs au-delà de leur temps !

11:11

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Il nous faudra peut-être un élan majoré Et un ferme vouloir pour parvenir à bout Du temps qui nous surprends, sans jamais nous valoir, Il ne faudra dormir, si l'on veut, droit debout Affronter fièrement l'épreuve que je blâme ! Ô, mes rêves d'antan, est-il un d'entre vous Qui pourrait égaler, de mon cœur, une flamme Qui l'a, si consciemment, aimé bien avant vous ? Si je peine a marcher ce chemin tant choisi C'est qu'un ancien fantôme a pu tendre la main Les félins se corrigent et marchent mieux demain Ce noir intelligible et la muse colère Pesez si peu face à l'objet de mes envies A ce qui me relève et me maintien en vie
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   Administration : Remplit un-tiers d'Haiku Sans avoir servi

L'existance

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  Quelques mots, ou quelques gouttes en l’aumônière sébile Recueilli, comme la pluie est providence au désert, Ces fragments se sont restreints, mais sont ma seule famille Comme j'ai fait de mes maux un sonnet que ma vie sert Mon assiduité se meut entre amour et écriture Et si je peux le chanter, c'est à cause d'un goret Si mes yeux se sont épris d'une autre littérature, Ma main demeure fidèle à de bestiaux intérêts Plus que pour les paraboles, et la technique parfaite, Pour l’honnêteté fidèle et l'amicale substance Bonne année, sous le totem de ces rimes en l'exi-stance Ainsi n'est point de merci que je puisse recevoir, Sinon pour ce qui sera, un peu plus tard, ou demain Si un chat marche cambré, c'est qu'il aime ce chemin

Réponse

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C'est le rythme tout entier, dans tes mots qui se succèdent C'est te boire, et respirer ton arôme et tes paroles Autant qu'au pâté de thon, le petit Felidae cède, Tu me subjugues, en passion, et je loue ton auréole Quand tu me demandes, ainsi, qui le premier de nous deux Embrasera nos attentes, et notre proche synthèse Je réponds pas un miroir envoyant le reflet de L'objet qui lui donne un sens au-delà des hypothèses Et cimenté dans le froid et le devoir qui s’étend Le gel, et toute inertie se transforme en illusion Cette fièvre qui m'allaite en spontanée combustion Se propage - une folie virale, et très poétique ! Mon cœur prétends à ton cœur, - de nature comestible Nous serons, du monde entier, l'épicurien combustible
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L'étrange mal reprends - quel est-il aujourd’hui ? Répéter le propos qui fut pensé déjà Le scander à nouveau, c'est cette maladie, Comme un disque rayé, qui fait parler les chats Le produit de l'aède est-il objet des maux ? L'enfantement lexical est l'une des pontes Quoi qu'il soit enfanté d'autres formes d'émaux À l'encontre des mots qui en font le décompte La main est un outil capable, pour écrire Et bâtir un sonnet nous suffit à nommer De ces airs engageants, le poète acclamé Et pourtant, j'en sais d'autres, aux notes rutilantes, Qui n'ont jamais écrit qu'une histoire idéale En ce monde mouvant plutôt qu'en un journal

Il nous faut, pour écrire en vérité, si peu

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Il nous faut, pour écrire en vérité, si peu, Moins j'ai, et plus se meut la plume qui s'envole. Rêver que je détiens, m'inventer que je peux, À cacher ce qui n'est s'évertuent ces symboles Si j'ai devant mes yeux une voute étoilée Comment crier l'envie de la voir apparaître ? Ce nocturne tableau peut être inégalé, Je respire plutôt que d'en faire une lettre Ma féline princesse est un don, ou un vœux A vrai dire elle est tout et son nom seul m'appelle Je n'écrirai plus rien si je peux vivre d'elle Ce monde nous sourit à cause d'une fleur Et le poète arrose une calligraphie Que n'approchent les textes ou la philosophie

2013

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Une année fût levée par un puissant mistral Qui savait joindre les artisans d'un jardin Au son du miaulement d'un étrange animal De routiniers orfèvres se tournaient soudain Puis l'autre fût cassée de ce délictueux Qui savait retourner les vestes et les esprits, Doctes allocutions d'orient, d'affectueux Sonnets, et puis surtout quelque saloperies Centrifuges prétextes aux mouvements épars De  membres, qui tournoient désormais dans le vide, De retrouver l'esprit, discrètement avides Le cercle des années majestueuses nous fût Cimenté par un jeu insatiable en méfaits Et nous sera rendu par ce qui fût défait