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Affichage des articles du janvier, 2014

aie(ku)

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Arctique alizée - Ma rêverie tropicale que le froid emporte

seulement

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C'est très passionnément que la passion s'enfante J'ai en mémoire un fleuve à l'inspirant contours Débutant en Ardèche et achevant son cours En mon pourpre estuaire et ma scène bruyante ! Vois, peut-être mon sang fût dedans, inondé D’où me viendrait sinon, que souvent je m'assèche ? Je déborde parfois, envahit l'à-côté J'attise les grands fonds et j'éteins les flammèches Toi que j'aime en aimant la passion que nous sommes Comment tiendrait dans mon lit, de nous deux la somme Sans que nous submergions quelques roses alentours ? Car si je ne t'aimais, ferai-je autant de bruit ? Ce lit nous suffirait pour le jour et la nuit Il ne faudrait t'aimer - seulement les contours

consonances

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Je ne peux reprocher que constance aux poètes L’œil aiguisé, toujours, aux lignes équitables Ils savent, chaque jours, apposer l'épithète Qui pèse la saison pourtant insaisissable Ils chantent ainsi qu'ils parlent, et le vent danse autours Qui fait danser les gens résonnant de liesse Un magnétisme calme, aussi fier qu'une tours Qui cause rêverie, et puis la gentillesse Mais comment d'un bonheur appliquer consonance ? Je m'éloigne en échos, élude les reflets Qui insufflaient d'antan en accord, nos sifflets De le voir, je ne veux, par mes mots, l'amincir Trop billant cet éclat, sa rime est un silence ! Je m'applique au courroux et à la pestilence