Félin songeur, a ses heures...

L'amour est une rose au ton impérissable Qui rougit de n'avoir aucune autre appétence La plus belle d'entre elle est fardée d'innocence Son parfum, une envie noble, douce - insatiable Je retrouve la rose, enivré de son teint Cette romance abrège une longue agonie Quand rejoins sa nation ;  l'adorée colonie Dans le creux du Bosphore, et des draps de satin Cet attrait pour le saint est mon épigraphie Je joins ma discipline à ta philosophie Pour déceler le vœux caché par un ronron... De 'Cupidon', disjoins la première syllabe Notre spéculation sera impitoyable Dès la première nuit où nous converserons

La cristallisation est le processus par lequel une substance peut se réorganiser en cristaux selon les variations de l’environnement. *** Combien de ces espaces avons-nous habité Et qui ont aujourd'hui disparus de l'éther ? Virtuels canaux - simples nécessités, Les pavés de nos voix supportées par l'amer L'ultime mouvement échappe à la sclérose Et nous avons dansé sur des rêves anciens C'est du néant que j'ai, parmi ces pâles roses Décelé l'Incarnat du ton qui le sien Je ne sais quel langage instruit telle épopée ! Rêve d'Eschyle admis au rang des écritures Ces liens qui se déploient, pour autant nous manquer, Sont, au fond de nos cœurs, saintes législatures Et si nous existons - les amis sont réels ! Les virtualités sont prétextes à ourdir L'esthétique terrestre, les raisons artérielles Le poids du lien, tuteur ! Nous poussant à grandir Ces scènes du passé, équivoques pastelles Ne sont plus, et nous vivons leur échos, toujours La Muse e

L’observant je grandis, contemplant de plus haut Ce qu'exprime la force en gardant le silence - Le marbre le plus dur est façonné par l'eau Sans que ce mouvement soit appelé violence J'aime tant l'océan car je chéris ma femme Qui accomplit le monde en musicalité Qui façonne mes rimes et lèves les montagnes Sans trahir un effort, ni jamais se hâter C'est le vent du désert qui insuffle un tel âge Cette maturité qui s'acquiert en aimant Et notre liberté - c'est mon plus beau voyage Je me noierai en elle à tenter de comprendre Ces nombreuses facettes épurées de récifs Et dont la grâce emplit de ma vie, les méandres !