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Affichage des articles du mars, 2012

Ex sana

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Chaque an passe, espérant que je m'y fonde enfin Dans ce mensonge épais, embrumant nos lectures La rose est un objet pour l'amant immature Le prince est un miroir, aux vœux des Séraphins L'on y voit le reflet clair de ses propres ombres Si j'étais ce vieux moine au fond achromatique Une cendre rosée, sur ce coeur alchimique Suffirait à changer de teinte ma pénombre Car l'âme est éternelle, le monde impermanent, Presque tout est connu par une introspection Si sa forme est un Arc éloigné des passions C'est chanter sa couleur de La Vue, abstinent. J'entends chanter ce trait sans l'union embrasée Quand, le prince on narra, en son seul univers. Responsable est silence si l'amour est ouvert Et tout est bienvenu, s'il est apprivoisé Les étoiles sont belles à cause d'une fleur J'ai pourtant bien cherché  en ces mots l'ignorance C'est pour, chaque astre aimé, à elle, une aspirance Qu'il n'est besoin d

Poévie II

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Quand, prenant notre main, la plume agit pour nous Ainsi que maintenant, c'est un souffle extérieur Élusif, agissant, qui cette encre dénoue La tête et puis le temps n'en sont contributeurs L'histoire, épistolier, pèse quelque quatrain Une autre n'eût été cette arcade imprévue C'est ainsi que ces mots sont à Ma Muse astreints Ils ne viennent de moi, mais de notre entrevue Tant intime et prégnant, inspiré en ce souffle Les lettres sont des fibres et je ne vois plus qu'Elle Me nourrit cet union si précaire est ma roufle Le temps n'existe plus tellement Elle est belle ! Et je voudrai soudain ma vie pareille à ce Poème qui s'écrit sans l'illusion de mon Libre-arbitre et de mes anges, - ou d'autres démons, Je la voudrai vécue à ce point paresseux Près d'Elle - qui déjà, donne un sens à ce trait - Et par Elle, poussé dans ce zéphyr ardent Je veux la fin issue de ce même accident Qui m'abstient de la mort pour saisir
Mais la force n'est pas de ne pas être vu, tigre : c'est de ne pas avoir à regarder.

j-¿

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Créancières d'inspirs, de dizains ayez cure Lisez, séant, le vôtre - et j'écrirai ce dit : Ce jour n'est point ardent dans une arène obscure Fêtons-le si son temps, les autres ne mesdit - Car il s'étend aux lieux qu'il cuide caresser Sans pourtant exister, dès l'orient de nos leurres... Ah! ce jour est le vôtre, mais croyez bien aussi Qu'aux autres suis soumis - ce charme, bien assez, Foi d'homme, me fascine à chaque an et chaque heure Foi de chat, fêterait, à côté d'elle assis.

Dame de Carreau

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L'espace est là et déssert un jeu de bhasard Les joueurs ont changé de couleur en leur main C'est le vent qui fascine et nourrit les musards Entretien des victimes au front des lendemains Moi je dis que la blinde est un art méconnu L'atout prédisposé se noie dans la rivière La petite est risqué, la grande est bienvenue - Et l'on pleure aujourd'hui le jeu tombé hier Je suis carte, on me tourne et je ne sais pas qui - La Dame, humble, de trèfle, est de cœur c'est acquis, Chute à pique, joueuse ! laissée sur le carreau Initié il y a autant que de leçons : L'on se couche ou l'on joue ; le retrait, le frisson Autrement qu'au hasard s’alternent en nos tarots