Douance






Tout en ma maigre forme étonne l'inertie
Et je surprends mon esprit d'exister encore
Mais de rien, je déterre une force infinie -
Les vagues de la nuit n'ont pas détruit mon corps.

Tout, en mon faible esprit consterne la raison
Moi qui connait - un peu - les tréfonds de mon âme
Sait combien je voudrais tomber en pâmoison
Contredire, un instant, ma résistance infâme

Aux coups l'on s’accommode ainsi qu'un étrier
Mais de celui d'avoir ne sais-je m'habiller
Et j'avance en voulant écrire davantage.

Car embrasser vraiment, de fureur ma douance
 - À ne pas succomber, me permet l’existence -
Et l'indolence acquiesce à mes accès de rage.

Commentaires

  1. Méloncolie

    entre mon cœur et la nuit se repose
    une dense mélancolie au couleur morose
    et de mes larmes profondes j'arrose
    mes joues atténuées d'une forte dose !

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  2. Mon esprit est flottant pdp 16-1-14
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    Mon esprit est flottant, comme la blanche écume
    Qui glisse sur les eaux sans suivre aucun chemin.
    Ma conscience ne sait ce que produit ma main
    Quand elle fait courir, sur le papier, ma plume.

    Mes souvenirs épars (ou, parfois, réunis)
    Font un bruit fort confus, murmure de feuillage.
    Mon rêve me conduit auprès de l’infini
    Ou bien le long des rues de mon petit village.

    Ce vieux corps, en son automne,
    Se souvient qu’il est roseau
    Dont nul ne fait de couronne,
    Sur le bord des noires eaux.

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