La vie est trop courte pour s'amuser




J'ai parlé à un chat qui avait mesuré,
De la terre, diamètre, et des cieux l'amplitude
Et de la vie, distance, avait-il auguré
Qu'elle n'était suffisante à toute gratitude.

À travers le sommeil, les grattouilles, et le givre,
Quelle quête vibrante à notre horizon noir ?
C'est la grande question inscrite sur le livre
L'on ne sait si bosser, s'amuser ou s'asseoir.

Mais ! Félin se souvient des vies antérieures
S'est beaucoup diverti, a toujours été joueur,
Et ces points de lumière sont trop intéressant....

Si trop courte est la vie (suite à ces analyses)
Nous pourrons toujours jouer dans le prochain release
Il me reste quatre vies, et chasser m'est pressant.

Commentaires

  1. S'amuser (Pays de Poésie 25-10-13)
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    Lorsqu’il veut s’amuser, Scarron se fout du monde ;
    Le roi même, en ce cas, sera pris pour sujet,
    Comme nous pouvons voir aux madrigaux qu’il fait
    Ou à d’autres chansons (les exemples abondent).

    Le roi ne s’en fait pas, ne tonne ni ne gronde,
    Il est même flatté d’être mis en sonnet
    Par un subtil auteur, qui vraiment s’y connaît,
    Donnant à ses lecteurs jubilation profonde.

    Il sait qu’il n’est qu’un roi, ne se prend point pour Dieu,
    Qu’il lui faut du papier quand il se rend aux lieux,
    Que son corps est en proie à bien d’autres misères ;

    Un monarque, il le sait, n’est pas un immortel.
    Il a vu le cercueil où reposait son père
    Et les pleurs de sa mère approchant de l’autel.

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  2. Clown dans les feuillages (Pays de Poésie 11-3-15)
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    Je ris près du chemin pour amuser les gens,
    Ah ! mais non, ça n’est pas pour gagner de l’argent.
    Je ris pour dérider ceux qui vont à l’église,
    Et qu’ils oublient ainsi que leur âme est bien grise.

    Que sert-il de penser que l’on n’a plus vingt ans,
    Et que l’on ne rira guère fort ni longtemps ?
    Car nul ne peut, sans fin, se blottir dans ses larmes,
    Et mieux vaut savourer le rire qui désarme.

    Apprenez ce métier ! Faites rire ! En avant
    Pour le grand festival des bouffons dans le vent,
    Dans l’averse de mars, sous les cieux qui se brouillent,
    Au pied de l’arc-en-ciel, où chantent les grenouilles.

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