Janvier
A ma panthère je dédie
Toute éclatante pureté
Je l'appréhende et je renie
Tout reste en mon humanité
En sa sauvage compagnie
Je découvre un double univers :
La chasse - la chaire, l'envie
Deviens-je fou ? suis-je pervers ?
Contre elle, contact est un tiers
De liberté, et les deux autres
Viendront à nous tel un apôtre
Cambrure ! En haut va la panthère
Et nous chassons l'élévation
Rencontrons-nous et quittons terre !
Dame des houles (Pays de Poésie 11-12-14)
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Sur l’Armorique une voix
Portée par la brise, tinte
En traversant les grands bois ;
Une voix jadis éteinte.
La mer froide a des frissons ;
Surtout quand du ponant viennent
De la Dame les chansons
Qui d’autrefois se souviennent.
C’est une sirène d’or,
Son dos, sa queue, sa crinière,
Chaque partie de son corps
Est un trésor de lumière.
Chacun de ses mouvements
Dévoile un fort caractère ;
Que seront ses sentiments,
Sinon ceux d’une panthère ?
Ah, si cet être est fictif,
Puisse ma chair vagabonde
Rejoindre son corps lascif,
Baigner dans sa lueur blonde !