l'étain scelle
Nous sommes un même métal, vil
Car l'étain scelle, autant qu'il pleure
Voulant souder au feu, les 'ils'
Antioxydant du bonheur -
Notre pyrotechnie émane
D'un endroit exempt de frontières
Désavouons les cryptomanes
Et réfutons les muselières
Si, dans un futur onirique
Le temps joint deux bras chimériques
Ce sont les nôtres en cet instant -
L'occident pleure un cœur lointain
Et l'Orient, son vif éteint -
Les maux nous lient, j'en suis content
Ici, une oasis de Bretagne profonde ;
RépondreSupprimerUn village indiqué par son ancien clocher,
Des chemins creux passant au milieu des rochers,
Un jardin de Bretagne où les plaisirs abondent.
Puis encore, une paix à nulle autre seconde ;
Des soucis de la Terre, on peut s'y décrocher,
Sachant qu'ils n'oseront jamais en approcher ;
Un endroit pour baigner dans la beauté du monde.
Le dimanche matin, les vieux, à la taverne,
S'assemblent pour parler de tout ce qui concerne
Leurs modestes plaisirs, leurs labeurs quotidiens ;
Village qu'à regret, tout jeunots, ils quittèrent ;
Mais combien fut heureux leur retour à la terre,
À Gwezeg, où, dès lors, leur vie se passe bien.