petite sécante
Il me tardait d'écrire un argot familier
Une note sécante a toute brusquerie
Entretien liquoreux qui de tout se guérit
Évidant les tracas ainsi qu'un sablier
Il nous faudrait relire en oubliant l'été
Quand axiomatiser n'est pour nos âmes jointes
Assagir nos deux corps brûlés en nos étreintes
Je ne narre le jour si je peux l'exploiter
Le chant succèdera à cette frénésie
Si nous pouvons survivre à notre fantaisie
Nous pourrons bien conter, en rimes, aux vieux copains
'Nous n'avons qu'un sonnet, mais nous nous sommes aimés
Il manque un peu de corps, mais il est animé
Et le plus beau n'est pas sur notre calepin.'
Renouveau
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Heureux de retrouver ces sonnets familiers
Composés sans raideur et sans afféterie ;
Heureux qu'inspiration chez toi ne soit tarie,
Ni le goût de tracer quelques vers réguliers.
On devient nonchalant lorsque survient l'été ;
On ne lit même plus la blague en pièce jointe
Qu'envoie le cher collègue à la paresse feinte,
On caresse une idée sans vouloir l'exploiter;
Lentement tu t'accrois, Pays de Poésie,
Pays de Fantaisie et non de Frénésie,
Sonnets dont nous voulons amuser les copains.
Langue des troubadours, langue qu'il faut aimer,
Plume qu'il faut savoir brandir et animer
Pour noircir chaque jour un joli calepin.