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Je chante ici l'éclat qu'elle à su provoquer
Sans rien omettre de son calme et sa splendeur
Ni sa forme parfaite et son affable cœur
Ni son rêve audacieux, n'oublierait de louer
Pas plus que sa patience à mes noires journées
Ni plus que sa constance à ignorer l'ennui
Je sais l'âme dorée qui partage mes nuits
- Et remercie les cieux de tant les animer !
S'il est presqu'attesté, Féline, que nos pas
Dans la passion, se perdent, ainsi que nos tracas
Je suis déjà perdu dans ta céleste humeur
Utile, une journée, à se rappeler que
Chaqu'autre est destinée au chemin vertiqueux
Qui à courbé ma trempe et su scellé mon cœur
La poésie ne craint l'ombre ni le mystère ;
RépondreSupprimerCar tout ce qu'elle exprime est clairement conçu.
En dévoilant son âme elle arrive à se taire,
Elle ne cache rien, nous l'avons toujours su.
Poète, si tu crains de vivre inaperçu,
Si les imprécations d'un moine solitaire
Te semblent obscurcir le jour sur cette terre,
Ne t'inquiète donc point, ton texte est bien reçu.
Celle qui est pour toi la plus mignonne et tendre
Toujours éprouve un peu de plaisir à t'entendre
Et à fouler le sol où s'égarent tes pas ;
Toi, sur elle posant ton doux regard fidèle,
Tu ne cesseras point de marcher auprès d'elle ;
Que dirons-nous de plus ? Ton coeur ne s'en plaint pas.