seulement




C'est très passionnément que la passion s'enfante
J'ai en mémoire un fleuve à l'inspirant contours
Débutant en Ardèche et achevant son cours
En mon pourpre estuaire et ma scène bruyante !

Vois, peut-être mon sang fût dedans, inondé
D’où me viendrait sinon, que souvent je m'assèche ?
Je déborde parfois, envahit l'à-côté
J'attise les grands fonds et j'éteins les flammèches

Toi que j'aime en aimant la passion que nous sommes
Comment tiendrait dans mon lit, de nous deux la somme
Sans que nous submergions quelques roses alentours ?

Car si je ne t'aimais, ferai-je autant de bruit ?
Ce lit nous suffirait pour le jour et la nuit
Il ne faudrait t'aimer - seulement les contours

Commentaires

  1. C'est bien à des cours d'eau que l'amour se compare,
    Faibles dans leur début, puis torrents débordants,
    Fleuves enfin qui vont, que nul jamais n'amarre.
    Bien savoir comparer, le point est important ;

    Voir aussi qu'en la vie d'une femme et d'un homme,
    Plus qu'une différence, il s'opère une somme.

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