consonances



Je ne peux reprocher que constance aux poètes
L’œil aiguisé, toujours, aux lignes équitables
Ils savent, chaque jours, apposer l'épithète
Qui pèse la saison pourtant insaisissable

Ils chantent ainsi qu'ils parlent, et le vent danse autours
Qui fait danser les gens résonnant de liesse
Un magnétisme calme, aussi fier qu'une tours
Qui cause rêverie, et puis la gentillesse

Mais comment d'un bonheur appliquer consonance ?
Je m'éloigne en échos, élude les reflets
Qui insufflaient d'antan en accord, nos sifflets

De le voir, je ne veux, par mes mots, l'amincir
Trop billant cet éclat, sa rime est un silence !
Je m'applique au courroux et à la pestilence

Commentaires

  1. Tu l'as dit, la constance est vertu de poète.
    C'est le geste qui joue, plus que le matériau,
    Dans son habit brodé sont d'humbles épithètes
    Plus que des sons en or, ou des mots impériaux.

    Peut-elle s'affaiblir, ma parole qui chante ?
    (Même si cerains jours, le silence la tente...)

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