taotique
Un souvenir marin, aux nuances pratiques
Fît apprécier aux hommes une beauté morale
De laquelle surgit une ombre fatidique -
Quand le bien apparut, alors naquit le mal
L'aisé et l'ardu se créent mutuellement
Long et court, réciproquement se donnent forme
Le ton de nos discours s'accorde inconsciemment
L'avant vient de l'après, et par lui se dénomme
Haut et bas montrent ensemble une inégalité
De là vient que le saint n'agit qu'en non-agir
Fait ses instructions, en silence, consister
Au mouvement des uns ne traîne à réagir
Il les produit et ne se les approprie pas
Les perfectionne sans jamais compter le dire
Et réponds à l'opprobre en y étant conjoint
Ne pense à ses mérites à l'heure du trépas
À l'heure de sa mort, ne s'y attache pas
Et c'est pourquoi, en fait, ils ne le quittent point
Vraiment, la durée sans fond
RépondreSupprimerDans laquelle nous nous enracinons
Coule immobile sous le reflet changeant
Auquel nous donnons le nom de temps.
Et comment s'en prendre
À ce Temps si peu tendre ?
Il nous faudrait être hommes
De l'universelle somme,
Hommes des fulgurations
Et des inspirations,
Hommes de l'évitement
De tout engagement.
Cela ne peut que nourrir la nostalgie,
Le culte de la vaine effigie,
Celui du groupe
Et de la troupe.
Comme disait Yoda-Chat, tout est dans tout... et réciproquement.
RépondreSupprimerSombre est la mer qui roule les marins.
Avalés par la nuit, dévorés par les flots,
Ils recouvrent les fonds de leurs ossements blancs.
On voit parfois un crâne enrobé d'algues vertes
Qui remonte en surface en balise macabre...