Je prendrai ma retraite en layons amoureux
Qui visitent ton âme aux confins de ton corps
Qui vagabondent en toi - et y retournent encore
Sans jamais se lasser, Ô circuit savoureux !
Je serai tendre, assez, mais surtout vigoureux
Car les explorateurs font appel au courage
Pour oser creux, et monts, il faut tendresse et rage
Pour ton ultime fond, je serai langoureux
Comment se prémunir d'un délicieux danger
Quand être l'attaquant n'est être un étranger
Et qu'un plaisir abrège, à la fin, nos souffrances ?
Je me délecte un peu de l'attente, et j’enfreins
Prestement, ce portail dont je porte carence
Pour entamer, profond, cet ultime refrain
Lorsque j'avais vingt ans, j'étais tant amoureux
RépondreSupprimerQue je n'entendais point le langage des corps ;
La ville de Paris me semblait un décor
Pour présenter aux gens mes explois savoureux !
On est ainsi, on est si jeune et vigoureux,
On laisse les passants admirer ce courage ;
On confondrait l'amour avec la forte rage,
Et l'on lit des romans puissants et langoureux.
La vie commence ainsi, au mépris du danger,
Mais, comment finit-elle, on se sent étranger
Aux heures qui ne font qu'aggraver nos souffrances.
Je ne regrette point d'avoir vécu sans frein,
De m'être fait cadeau de si belles carences ; Merci, plume si proche, ayant même refrain...