Mélodie




Ces fanaux, en mes yeux plongés
T'appartiennent, ô rime charmante,
Les cherchant, me suis engagé
Dans une joie qui me tourmente

Une folie douce ravage
Mon esprit, mon cœur et mes mots
Le temps n'atteint autant mon âge
Que l'expression de tes émaux

Car notre échange m'épanouit
Irrigue un feu bien supérieur
À moi - L'embrase en pleine nuit
Ou je m'étais perdu, dailleurs

Puis, il consume un peu mon âme
Comme une envie - rouge est sa cendre
Ce penchant s'offre et fait descendre
Toute ma vie dans cette gamme !

Commentaires

  1. Le barde embrasse sur la joue
    Une muse au visage blanc
    Et au sourire étincelant
    Qui bien des angoisses dénoue.

    Il a connu des jours meilleurs,
    Il se rapproche de la tombe ;
    L’amour d’une jeune colombe
    Est, au jardin, tardive fleur.

    Il a dédicacé sans cesse
    À cette amante aux jolis seins
    Des sonnets qui, comme un essaim,
    Volent auprès de sa déesse.

    Ètrange chose que l’amour,
    Qui au barde a raison ravie,
    Mais qui lui conserve la vie
    Pour qu’il puisse rimer toujours !

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  2. En divers mots et en quelques vers,
    La passion amoureuse agit telle une mer,
    Souvent d'un rythme fou elle s'accélère,
    Et à la douceur de nos coeurs s'adhère !

    -A-

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