Le virtuel n'existe pas
Le virtuel n'existe pas
Les courants empruntent des canaux subtiles
Ses sillons s’engouffrent dans nos vides
Nous les voyons pas
C'est pourtant en suivant leurs invisibles routes
Que la tête en pagaille et le cœur en déroute
Se dévoilent à nos yeux ce tracé supérieur
Nous n'allions pas ici, et pourtant nous y sommes
Je reconnais ce lieu - c'est des pertes, la somme
Transfigurée au nom d'un hasardeux rieur
Est-ce à ne pas le voir que nous y trouvons tout ?
Le paradis perdu
La sensation du feu
Les songes de l'enfance
La Baïne nous poussant à notre extrémité
Et si près d'elle
Le virtuel à ceci de commun avec l'espoir
Qu'ils sont des mots issus de notre cessité
Sous le virtuel,
RépondreSupprimerParfois la forte passion
Existe quand même.