L’observant je grandis, contemplant de plus haut
Ce qu'exprime la force en gardant le silence -
Le marbre le plus dur est façonné par l'eau
Sans que ce mouvement soit appelé violence
J'aime tant l'océan car je chéris ma femme
Qui accomplit le monde en musicalité
Qui façonne mes rimes et lèves les montagnes
Sans trahir un effort, ni jamais se hâter
C'est le vent du désert qui insuffle un tel âge
Cette maturité qui s'acquiert en aimant
Et notre liberté - c'est mon plus beau voyage
Je me noierai en elle à tenter de comprendre
Ces nombreuses facettes épurées de récifs
Et dont la grâce emplit de ma vie, les méandres !
Quand l'esprit s'installe en haut
RépondreSupprimerDe l'espace, en plein silence,
Son humeur s'étend sur l'eau
Où se dissout sa violence.
La douceur d'une compagne
Et sa musicalité
Sont horizon de montagne,
Il ne faut point s'y hâter.
Le vent du soir n'a pas d'âge,
Il peut se monter aimant
Pour ceux qui sont en voyage.
Dans la mer, rien à comprendre,
Juste observer les récifs
Et naviguer par méandres.