Layons amoureux
Soyez ardents, espoirs ! Et tenez-vous vainqueurs
De la nuit qui descends et appose sommeils
Je trouve le repos au rythme de mon cœur
Quand je l'ai satisfait, le matin s'émerveille
Pendant que de ce temps l'énergie familière
Sous le feu du Pouvoir, infidèle employeur
M'embrase et m'investis comme une poudrière
Éclatant l'ineptie, le mensonge et la peur
Avancent, assidûment les armées de fantômes.
Sur mes rêves d'antan, dont Elle est un symptôme
N'avanceront jamais les regrets programmés.
Miracle, je te sais création supérieure
Il nous faut arpenter des layons amoureux
Pour vivre saintement sans être travailleur
L'espoir !
RépondreSupprimerQue ton espoir soit vainqueur
RépondreSupprimerDes puissances du sommeil !
Que puisse grandir ton coeur
Au petit matin vermeil !
En cette vie familière,
Sous le joug d'un employeur,
Préparons la poudrière
Qui surmontera la peur.
Ne craignons point les fantômes,
Ne craignons point les symptômes ;
Ne soyons point programmés.
Aux étages supérieurs,
Et délivrés de la rime :
Les poèmes du futur.