Pour raconter, des jours, cette robe mystique
Qui, perçue, nous oblige à partager le ton,
Pour chanter clairement la note énigmatique
Il me faudrait un temps loin de ce marathon
Pauser mes échafauds et interrompre l'amble
Maturer ces émois qui bâtirent mon nom
Trouver la direction qui convient à l'ensemble
La peindre comme un 'Oui'- un 'peut-être', sinon
Poète, l'écriture est un quart du chemin
Une plume aiguisée ne bouge sans le vent
Seul un mûr alizé fait une bonne main
Écrire - ou succéder à la compréhension !
À présent que je vois le repos loin devant
Je savoure l'espoir, et les appréhensions
L'écriture accomplit une cuisson mystique :
RépondreSupprimerLa matière des mots acquiert un nouveau ton.
Chaque phrase devient un vers énigmatique,
Chaque route un nouveau parcours de marathon.
Il est riche de sens, l'arrêt épisodique
Au cours duquel ton coeur médite sur les noms
Et sur les artefacts auxquels on les applique.
Loin des grands postulats, loin du oui et du non,
L'écriture accomplit sa portion de chemin
Parce que nous avons la foi dans nos deux mains
Et que nous comprenons le jargon de la brise.
Ainsi, nous écrivons, et ce n'est pas du vent.
Le sens au fond de l'âme, et la plume au-devant ;
Le sort peut l'éprouver, jamais il ne la brise.