Loquaces souvenirs, mon esprit tant bourgeois
Me nourrit en éclats que l'on croque en silence ;
Dont on apprécie chaque ton de succulence
De nuances en la vie, conférant notre joie

Revenant à l'assaut de rêves conquérants !
L'instant d'humidité  m'inspire et son retour
Est écrit dans le sillon d'un commun détour
Dont la forme est un cœur, et le fond, inhérent.

Comme toi, l'avenir ondule et sa beauté
Émane de ce que nous avons peint ensemble
La main, non de tracas - mais d'une cause, tremble !

Continuons d'envoyer, je le souhaite, en nos cieux,
Nos espoirs les plus jeunes, une douce folie
Qui se souvient d'antan pour nos prochains délits

Commentaires

  1. L'infini ne tient pas dans une petite âme.
    Tu peux, sans te lasser, voir le soleil levant,
    T'imprégner de la mer et t'enivrer du vent,
    Te glacer dans les monts, te rôtir à la flamme,

    T'exclamer comme un coq ou comme un cerf qui brame,
    T'asseoir dans un fauteuil ou marcher en rêvant,
    Tu peux lire jusqu'à devenir un savant,
    Tu peux même rimer des sonnets et des drames,

    Mais tu n'atteindras pas (et tu l'as toujours su)
    Le seuil de l'infini. Or, n'en sois point déçu,
    Et ne te montre pas à toi-même implacable,

    Puisque l'espoir en toi est ferme, et persistant.
    Il ne convient donc point qu'un songe ne t'accable...

    -- Je sais bien. Je sais bien... Et je souffre, pourtant.

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