Reponse



Toutefois, le disciple interrogea le maître :
L'homme est prédisposé au travail de l'égo
Et c'est de l'animal, l'unique distinguo -
Il sillonne à jamais son petit périmètre

Calculer, en dedans, les avis, les regards
Spéculer l'intention dans multiples futurs -
C'est le style intrinsèque à notre signature
(Et souffrons-nous vraiment assez à son égard ?)

J'aurai plutôt pensé qu'il faille méditer
Non sur les causes seules, avec assiduité
S'ouvrir aux raisons des causes qui nous affligent

'Vers quoi' souffrons-nous donc, est question différente
Du mode de souffrance, et douleur apparente
Aux brèves thérapies qui donnent le vertige

Commentaires

  1. Comme un homme égaré dans la forêt profonde,
    Le poète au jardin est traversé d'effroi.
    Tout n'est-il donc que leurre et tristesse en ce monde,
    Qu'un acheminement vers le sépulcre froid ?

    Vainement aux entours jetant des coups de sonde,
    L'égaré ne sait plus comment sortir du bois.
    Sur un même sentier sa trajectoire ronde
    Le ramène toujours dans les mêmes endroits.

    Mais une goutte d'eau quelquefois sur sa lèvre,
    Le saut d'un écureuil, la gambade d'un lièvre,
    Lui font aimer pourtant la piste, au petit jour.

    Il est charmé surtout par l'apaisant silence
    Dont est souvent saisi notre univers immense ;
    Ce silence est prière au soleil des amours.

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