Poévie III
Parfois je sens glisser l'ivresse poétique
De la main qui l'écrit au creux qui la reçoit
Rien ne peut plus sortir, qui pourtant la perçoit,
Les mots si mal écrivent un calme chaotique
Mes yeux tout seuls, suffisent à jouir en mélodie
Pourquoi décrire un mal qui moins bien sied à plat ?
À tenter de graver dans la pierre un éclat
Je m'y baigne plutôt, sans le prendre à crédit
J'aimerai que les grands poètes fussent ainsi -
Devinés, simplement, car occupés à vivre
Les rimes qui, la main, la vue, le cœur enivrent
Mais ma vie durant oublierai de les louer
Tant j'y pense et déjà, demain est un nouveau
Enchantement qui, le précédent équivaut
Occupés à vivre,
RépondreSupprimerLes poètes le sont-ils?
Leurs écrits répondent.