Une réponse
Je crois qu'il faut rêver, douce et sensible Sam,
Car un rêve est parfois une prémonition
Initiée de ce don que l'on appelle une âme
Passant, ci-bas, les temps de son évaluation
Non pas, que de tout perdre, il peut au tout s'adjoindre
Pas plus qu'il soit un poids qui puisse se soustraire
L'onirique ivresse a peu d'endroits ou s'éteindre
Viendra-t-elle ainsi qu'un été après l'hiver ?
C'est la loi des saisons et de l'ordre du monde
Il n'est pas un démon qui point n'y soit soumis -
Au printemps, noir et blanc sont de proches amis
Et il arrive encor' chaque an un peu plus tôt
La neige a tout gelé, et, l'on peut déjà voir
Qu'elle a servi, mourante, à cet unique espoir
Vivre dans un jardin de femme polyandre,
RépondreSupprimerEst-ce ma vocation, au temps de mes vieux jours?
Je crois bien discerner quelques arguments «pour»,
Des oiseaux, quelques fleurs, l'arrosoir, l'herbe tendre.
Avec mes co-maris, parviendrai-je à m'entendre?
Pourrai-je avec l'un d'eux vivre le grand amour?
Quelqu'un nous verra-t-il, en nos plus fiers atours,
Le dimanche matin à l'église nous rendre?
L'idée n'est pas absurde, et la polyandrie
Divisant la faveur d'une douce chérie
A déjà fait la joie de plusieurs Esquimaux.
Je note donc cela au titre des possibles,
Cela consolerait mon petit coeur sensible
Si, avec trois messieurs, je partageais mes maux.