Ave atque vale, Felidae !




L'humain -

Parlons de toi, félin ; la noblesse, et beauté
Sont mes dieux les plus chers, après la liberté
Comprends donc mon attrait auprès de ta cambrure
Moi, je n'aurai jamais si mignonne nature
Oscillant de souplesse, à un point de lumière
Projeté sur un mur, et m'endormir heureux.
Vois-tu, moi je m'inquiète, et de tout suis peureux
Et toi, ronronne un monde absent du poids d'hier


Le Félin -

Que la fortune abonde en caprices charmants !
Je t'ai vu, toi l'humain, quoi que fou, très aimant
Passionné de ma courbe et mes fines moustaches
Quand je lis tes propos, miaw j'y vois quelques tâches -
Tu m'écris souverain et c'est toi qui t'échappe
Derrière affutée griffe, et devant ta nature :
J'ai connu 'tigritude' avant 'littérature'
Je ne la fuis, vraiment, mais elle me rattrape !
Je ne te fuis non plus - je veux ma nourriture....


Le chaton -

dort.


(...)

Commentaires

  1. Maître de son maître,
    Le chat daigne en accepter
    Quelques aliments.

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  2. extrait des fleurs du mal:
    Quand mes yeux vers ce chat que j'aime
    Tirés comme par un aimant,
    Se retournent docilement
    Et que je regarde en moi-même,

    Je vois avec étonnement
    Le feu de ses prunelles pâles,
    Clairs fanaux, vivantes opales,
    Qui me contemplent fixement.

    ***

    Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
    Retiens les griffes de ta patte,
    Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
    Mêlés de métal et d'agate.

    Lorsque mes doigts caressent à loisir
    Ta tête et ton dos élastique,
    Et que ma main s'enivre du plaisir
    De palper ton corps électrique.

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