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Créancières d'inspirs, de dizains ayez cure
Lisez, séant, le vôtre - et j'écrirai ce dit :
Ce jour n'est point ardent dans une arène obscure
Fêtons-le si son temps, les autres ne mesdit -
Car il s'étend aux lieux qu'il cuide caresser
Sans pourtant exister, dès l'orient de nos leurres...
Ah! ce jour est le vôtre, mais croyez bien aussi
Qu'aux autres suis soumis - ce charme, bien assez,
Foi d'homme, me fascine à chaque an et chaque heure
Foi de chat, fêterait, à côté d'elle assis.
Je compose un dizain pour l'offrir en présent
RépondreSupprimerÀ quiconque y verra, le temps de sa lecture,
L'occasion d'une halte. Or, la littérature
Passe pour rechercher les effets reluisants
En faisant émerger de charmantes images ;
Mais c'est aussi un lien vers le vide éternel
Où gît notre inconscient, comme dans un nuage :
Sans forme, sans motifs, sans aveu, sans appel.
Et quand viendra la fin de notre vie sur Terre,
Disons ces quelques mots que nos souffles chantèrent.