Papillons
Rien que pour, tels ces lignes, dépeindre un âge ému
Aussi bien que ta plume ! Ah, vraiment mon ami
Si séant, je comprends que, ni l'un, ni la mie
Ne remplacent jamais ce par quoi l'ancien mue
Rien que pour mieux comprendre, un instant ces mesures
Qui, tel un astre ardent - nous réduit d'importance
Rien que pour mieux regretter mes inadvertances,
Tant aimer ces erreurs, qu'engendrer un azur
Je voudrai reconnaître en ces yeux miniatures
La fractale éclatante - la vivante écriture
Dessinant de nos vies un si noble poème
La chrysalide éclose est un temps indistinct
Un jour à dévoilé sa robe de satin
Et le cocon n'est plus, car le papillon aime
Le coeur bat d'autant plus sous ce doux aiguillon;
RépondreSupprimerEt le temps peut passer sans qu'il ne s'amortisse,
Tel le souffle du ver qui toujours sa mort tisse,
Ou plutôt, le cocon d'où sort un papillon.