Poévie
Bonne année à nos plumes et puis à leur inspirs
Inspirs, ah ! qu'ai-je dit ? c'est trop peu mais vous êtes
Deux conjoints corrélés par la même tempête
Un éclat éphémêre - et parfois même pire,
Quand ne résonne pas un mal avec un mot -
Quand l'inspir, outrageant, ne daigne s'approcher
De la plume outrancière dont la main accrochée
Inerte, en son foyer, tourne les mêmes mots
La circulaire amarre annonce un fier tarif
Comparable, au félin, à extraire ses griffes ;
Poétiser sans vivre, à cet enfer ressemble.
Mais lui est impuissant tant que la vie amuse -
Et je me déprécie trop distant de ma Muse :
Vous êtes mon inspir et cette plume ensemble.
Sans doute l'an qui vient est une bonne année,
RépondreSupprimerQui nous inspirera les plus subtils des mots
Et chargera de fleurs, au jardin les rameaux.
Si ma façon d'écrire est un peu surannée,
Je ne veux, pour autant, qu'elle soit condamnée.
Pour oublier (sinon pour apaiser) les maux,
Rien ne vaut les sonnets, les chansons, les chromos
Et, dessous le sapin, l'offrande enrubannée.
Or, moi, je ne sais point me servir de mes griffes ;
Mon geste, sur le tard, est resté trop naïf
Pour prendre part ici aux jeux qui désassemblent.
Je n'ai jamais appris à feindre, ou à ruser,
Si nos plumes sont là, c'est pour nous amuser
Qu'on les verra danser encore un peu, ensemble.
Et puis il y a la preuve sans mot -
RépondreSupprimerOù l'épreuve va savoir ..
Tu es mon p'tit chat_
Féloenologie :
RépondreSupprimerBonification du chat
Avec les années