Fauvisme



C’est au nu de ton nom que j’appris à t’aimer
Éclatante – enchantée, et rien ne t’emprisonne
Ni le temps des amis - dont les cheveux grisonnent –
Ni, latent, l’ennemi – cette envie affamée

De sentir un regard – c’est ainsi que je t’aime
Poésie - je ne te cherche plus, mais peut-être
Ta trace en moi me fait rédiger quelque lettres
Qui, fugaces, apparaissent, empruntes de leur thème

Et si rapidement qu’il faut un vif poignet –
Libre, tu es jolie, libre tu dépeignais
Dépeins et dépeindras un verbe en ces trois temps

Il serait inconscient de te dilapider
Dans l'impasse à trahir  – un esprit félidé
Réserve, scrupuleux, un verbe palpitant

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Composite

Douance

Des anges