Plans



C'est un peu comme un pôle - une emprunte du temps
Mon Élection, la seule,  s'anime en un bûcher
Elle ne varie en rien, quand la nuit, relâchés,
D'autres feux, en désirs, s'animent, crépitants.

Son éclat justifie sa cause et conséquence -
La folle discipline et rigueur en folie ;
Ô mon Nord ! incarné, c'est le temps qui me lie
Aux mauvaises boussoles et à ma délinquance

Il me faut, pour louer ton clerc en ma ténèbre,
Comme un homme chaussé d'une pompe (funèbre)
Aux dépends des fantômes, brûler un peu de temps.

Et, d'un écho lointain, revenant sur mes pas
Je constate l'orientation que je n'ai pas -
Et je ris à l'envers de m'égarer autant

Commentaires

  1. Mes yeux ne savent voir plus loin que l'horizon
    Mon labeur quotidien, mes simples habitudes,
    Tout en moi, comme aux temps lointains de solitude,
    Par coutume est réglé, plutôt que par raison.

    La routine en ce monde a bâti sa maison
    Sur la bonne surface, à la bonne altitude,
    Appliquant à cela des lois de finitude,
    Comme, devenant vieux, souvent, nous les prisons.

    Même pendant le temps dévolu au transport,
    Franchissant, sans montrer le moindre passeport,
    Maintes démarcations, limites ou frontières,

    Je n'ai pas l'impression de quitter le couloir
    Où se trouve rangé ce que je peux vouloir :
    Une horloge régit mon existence entière.

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