Dvija
Si j'osais, une fois, dépeindre sans mentir
Ni proser, que serait la forme de ce cœur ?
Un carré anguleux, de la courbe moqueur,
Un cercle vain en soi, qui de soi craint pâtir ?
Si j'osais, ô si j'osais vraiment affirmer
Au papier ma graphie et à toi, cet émoi,
Le seing de mon profit, ce toit que toi et moi,
De nous avons bâtis, en nous avons fermés,
Certes je n'en ferai pas si belle bâtisse !
À peine une maquette - Un dessin qu’aplatissent
Les sabots discursifs ne sachant dessiner.
Mais si j'osais pourtant en faire un vain croquis,
Verrait-on cette rose enchanteresse qui,
Fit d'un fidèle cœur, un noble condamné ?
Des souvenirs, nulle autre chose,
RépondreSupprimerNi très vivants, ni vraiment roses,
Je ne sais pas d'autres histoires
La lune est triste et la nuit noire
Puis à chaque fois que vient l'heure
De minuit sans nul bruit je pleure
La porte n'est qu'en trompe l'oeil
Tous mes souvenirs sont en deuil
Ma vie tu étais un combat
Mais à présent la nuit est là
Qui me désole et me désarme
Il n'est plus temps de se mentir
Toujours ces mauvais souvenirs
Ma vie tu es remplie de larmes
''Nous rêvons de lendemains
RépondreSupprimerQui ne viennent jamais
Nous rêvons d'une gloire
Dont nous ne voulons pas
Nous rêvons d'un jour nouveau
Qand ce jour est déjà là
Nous fuyons une bataille que nous devrions livrer
Et pourtant nous dormons
Nous attendons l'appel
Sans jamais le devancer
Nous fondons nos espoirs sur l'avenir
Quand l'avenir n'est que vains projets
Nous rêvons d'une sagesse
A laquelle nous nous dérobons chaque jour
Nous appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous prions
Et pourtantn nous avons peur"
Extrait - Le cercle des poètes disparus-