Automne



Des souvenirs, et des remords,
Ni trop vivants, ni vraiment morts,
Point je n'avance en mon destin,
Mon trait est triste et indistinct.

Et ni trop jeune, et ni trop vieux,
D'une vision je suis envieux,
Sans que fierté ne soit une aide
Qu'au désir, le goût ne succède

Ma vie tu te veux un combat
Et ce combat, déjà m’abat,
Insatiable est ma solitude.

Il n'est plus temps de se mentir,
On ne bat pas ce qu'on attire ;
Ma vie, tu es cette inquiétude.

Commentaires

  1. J'égratigne ma chair aux épines des roses
    En marchant, tout distrait, dans mon jardin, le soir.
    Jardin à l'abandon, seule la pluie l'arrose,
    Certains endroits pourtant sont toujours beaux à voir.

    L'herbe en se flétrissant n'est pas au désespoir,
    Blonde et inanimée au sol elle repose.
    Les vitres du salon deviennent des miroirs
    Où un autre jardin d'autres fleurs se compose.

    Le ciel de ce dimanche est un beau ciel d'été,
    Un ciel pour gens heureux (et nous l'avons été
    Au moins quelques instants, échangeant des paroles) ;

    Soyons heureux ce soir, demain il fera jour,
    L'hirondelle en allée ne revient pas toujours,
    Mais soyons fous un peu, car cette vie est folle.

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