Question de Principe



Vérité Principielle, au désir qui la meut
D'un été temporel et d'une plaie spatiale
Occulte à nos iris cette échine absidiale
Et de nos mains, le plan qui en nos traits s'émeut !

Fidélité du ciel, aux rapports baptisés
De la dimension Une - mon amas, ma fortune !
Que n'ai-je en la chair quelque vision opportune
Qui puisse maint éclats au jour d'hui révéler

Dans la triste semence où nous comptons mesure.
Phydias au panthéon complétement abjure
Une mode éphémère ou l'art amuse un ton

Si vainement humain ! Si vainement pensé
Distant, trop, de l'inspir et de l'extase ansée
Que des mains bien salies seules sculptent au fronton.

Commentaires

  1. Toujours l'homme a voulu savoir la vérité,
    Jamais il ne fut sûr qu'il s'agissait bien d'elle.
    Certes, c'est décevant, des vérités partielles,
    Mais du savoir total, nul n'en a hérité.

    Ceux qui ont religion pensent le mériter
    En servant tous les jours la Puissance éternelle.
    Je ne le dénie pas, leur conjecture est belle,
    Même les conduisant à des austérités.

    Mais sur un tel chemin je ne suivrai personne,
    Car à la dévotion mon âme n'est pas bonne.
    Chercheur de vérité, non de révélation,

    J'apprends par les chansons, non par les théorèmes,
    Je lis les mots qu'écrit celle que de loin j'aime,
    La vérité pour moi est fille de passion.

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