Des anges



Qu'ai-je donc rencontré, baignés mes yeux de fange ;
De merveilleux humains, des humains lumineux
Dans un filtre de boue ; le physique épineux
À nos sens éphémères est le malin de l'ange.

Qu'ai-je donc émacié, qui n'était point charnu,
En si las sentiments criés jusqu'au matin
De ma gorge d'hier ? À l'émoi ponantin
Plus rien n'est à coucher et suffisant, le nu.

Voyez-vous que je vois, d'archangéliques mots,
Les amis, l'éphémère en minois bien connus,
Ce qu'il reste de rien une fois advenus

Les emmerdes du monde. En réflexion d'émaux
Ainsi que l'or, à l'heure nocturne piégée,
S'extraient du ténébreux de sérieux passagers.

Commentaires

  1. Un ange, c'est vraiment un étrange animal.
    Autant, par son visage, il nous fait bonne mine,
    Autant il nous surprend, sitôt qu'on examine
    Le reste de son corps, qu'il a phénoménal.

    En plus, on dit qu'il peut siéger au tribunal,
    Que la gloire de Dieu par sa voix s'illumine,
    Qu'il est plus fort que Zeus quand son glaive fulmine,
    Que des divins décrets il se fait le canal.

    Moi, je le vois plutôt comme un sombre corbeau,
    Ou comme les vautours qui sont près des tombeaux,
    Attendant que le mort cesse de se débattre.

    Même s'il est puissant, il ne sait pas pourquoi,
    Il est sans libre arbitre, esclave de la loi,
    Comme une marionnette en son petit théâtre.

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  2. Je veux croire dans mes songes,
    Qu'il y a quand même des anges,
    Des miracles uniformes ou étranges,
    Mais rien ne change,
    la vérité que la vie soit étrange,
    Un jour, elle t'aime l'autre, venge,
    Vaut mieux fuir dans ses songes !

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