Inspirs


Ma mie confonds à tort sombre et mélancolie :
Et  sa Ténèbre encor' tellement singulière
Ne permet distinction entre les ouvrières
Sitôt complémentaires, en son bien aboli !

Elle est belle ta vie, et tu n'es point malade
Autrement qu'en binocle, et d'un filtre adapté
Ô tant pour ces débuts (qu'il te faut accepter)
Que pour l'ultime leurre - la dernière ballade !

Apprends Clio l'histoire, en Melponème, ainsi
Re-connaître l'obscur et transformant Calliope
En Polhymnie sacrée ! Conjonctures salopes !
L'erato, prestement, en pressions aminci

Sous l'éclat d'Uranie fait gambiller nos âmes !
Elle est belle, ta vie, et que fait donc ce faux
Partenaire en la rime - Est-il ce qu'il te faut ?
À la rime de tes propres choix nous échouâmes

Et toujours attends-tu la faim réitérée.
Elle est belle, ta vie : que fous-tu donc dedans ?
La fin sans faim mérite au moins souhait ardent
De marcher seul, et seul - Triple Muse honorer

Car le noir assombrit sa teinte en descriptions.
Poétesse, assied-toi aux pieds de l'évidence
Des synchronicités en lexie. Cette danse
Est inspirée, et l'inspir point n'est affliction.

Commentaires

  1. Merci de nous instruire en versifiant ainsi
    Et de revigorer notre esprit aminci !

    Merci de restaurer la vigueur de nos âmes !
    Oublions les plaisirs reposant sur du faux.
    En guise d'agrément, n'ayons que ce qu'il te faut,
    Oublions cette épreuve, en quoi nous échouâmes...

    La vie est délicieuse, il faut la dévorer,
    En tailler des morceaux à puissants coups de dents,
    Jeune ou vieux, au plaisir toujours aller, ardent
    Et empressé pour la cause honorer.

    Voilà, du réglement tu as la description.
    Cette loi qui relève un peu de l'évidence
    Est celle par laquelle on boit, on rit, on danse,
    Oubliant ce qui fut un facteur d'affliction.

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  2. Merci pour cette sagesse précaire.

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