Des pattes sur un clavier et quelques réflexions félines...
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L'astre Suprême chambre, en son rai amusé Le copain à l'usine, et à la fin du jour Nous incite à maudire la fin de son séjour Au profit d'une lune (moins bien synchronisée)
J’aime marcher sur l’eau quand elle fait des vagues, Grimper sur un nuage et y rester dormir, Caresser le soleil et l’écouter frémir, Trinquer avec la lune et entendre ses blagues.
Certains jours l’eau est plate, on y marche quand même. Aucun nuage au ciel, on s’endort dans l’azur. Nul soleil n’étant là, je touche un ciel obscur. Si la lune est absente, il reste ce poème.
De ce carré d'érable aux effluves azurées Les regards s'interrogent à sa surface, enfin, De ce rouge carré, nul œil n'a mesuré Ni au ciel et plus haut, son début ou sa fin Non pas cette escarmouche entre les politiques, Pas plus qu'un syndicat manœuvrant quelques jeunes Pas la hausse évoquée des lycées mercatiques Ni la loi matraqueuse et, suivant, quelques jeûnes Forment un tableau conforme aux rouges de la rue Sont une mosaïque aux mêmes tons qu'ici Et représentent, en un , les chemins parcourus Les panneaux là, levés contre des inerties Alors, si Mon réal, je te devais un texte Eût-il fallu des mots, ou reproduire un son Des casseroles et des marmites à l'unisson ? Je cherche et je ne vois aucun autre prétexte
Tout en ma maigre forme étonne l'inertie Et je surprends mon esprit d'exister encore Mais de rien, je déterre une force infinie - Les vagues de la nuit n'ont pas détruit mon corps. Tout, en mon faible esprit consterne la raison Moi qui connait - un peu - les tréfonds de mon âme Sait combien je voudrais tomber en pâmoison Contredire, un instant, ma résistance infâme Aux coups l'on s’accommode ainsi qu'un étrier Mais de celui d'avoir ne sais-je m'habiller Et j'avance en voulant écrire davantage. Car embrasser vraiment, de fureur ma douance - À ne pas succomber, me permet l’existence - Et l'indolence acquiesce à mes accès de rage.
Qu'ai-je donc rencontré, baignés mes yeux de fange ; De merveilleux humains, des humains lumineux Dans un filtre de boue ; le physique épineux À nos sens éphémères est le malin de l'ange. Qu'ai-je donc émacié, qui n'était point charnu, En si las sentiments criés jusqu'au matin De ma gorge d'hier ? À l'émoi ponantin Plus rien n'est à coucher et suffisant, le nu. Voyez-vous que je vois, d'archangéliques mots, Les amis, l'éphémère en minois bien connus, Ce qu'il reste de rien une fois advenus Les emmerdes du monde. En réflexion d'émaux Ainsi que l'or, à l'heure nocturne piégée, S'extraient du ténébreux de sérieux passagers.
J’aime marcher sur l’eau quand elle fait des vagues,
RépondreSupprimerGrimper sur un nuage et y rester dormir,
Caresser le soleil et l’écouter frémir,
Trinquer avec la lune et entendre ses blagues.
Certains jours l’eau est plate, on y marche quand même.
Aucun nuage au ciel, on s’endort dans l’azur.
Nul soleil n’étant là, je touche un ciel obscur.
Si la lune est absente, il reste ce poème.
The sun of Ursula..
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