Septampille




http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-12888421



Des sables Jordaniens, en l'arcane profond
Rêve, sis, un reflet des aubes dissolues.
Sept dizaines de métalliques - révolus
Enseignements ! - les livres de forme et de fond

En teneur additionne et de Mystères pique
Par une résurgence, la coupe des curieux !
En droiture un Menorah, des plans artérieux
D'un Temps, marque nos temps d'un sceau synchronistique.

Quand bien même risettes s'en trouvaient aplanies,
(En la terrible instance entourée de déni)
Dans un blanc raisonnable, je trouvais un silence.

Et méritèrent-ils, les doutes établis,
De ne point s'en soucier ? Les craintes anoblies
Ou déconsidérées... des deux, mon cœur balance.



Commentaires

  1. Dis, ma vie, ai-je su te construire en droiture ?
    Peut-être pas. Sachant que chacun est mortel,
    J'ai trop entretenu mon penchant naturel
    A prendre l'existence avec désinvolture.

    Parfois, je fus tenté de forcer ma nature
    Et de me lancer dans des trucs exceptionnels ;
    Mais une âme rétive aux envols passionnels
    Prérèrera le calme aux folles aventures.

    C'est pourquoi tu me vois, assis paisiblement,
    Lisant un vieux bouquin, un traité, un roman ;
    Sur un coin de la table, une boîte de bière.

    Et parfois, cependant, une envie de penser
    Dans mon esprit dormant se surprend à danser...
    Je pose alors mon livre, et j'éteins la lumière.

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  2. LA VIE, avec son épaisseur, est un problème qui ne se laisse décidément pas cerner. De phénomènes, elle en est pleine, mais nous ne nous attardons pas aux phénomènes. L'épaisseur de la vie est le problème premier tant il la tient par son fil. Toutes les autres considérations se ramènent à celle-ci pour peu que l'on se rappelle que la vie est d'abord vécue, et cela veut dire comme un histoire. Étudions donc ce problème.

    Le long de l'existence se dessine une affaire qui n'a semble-t-il aucun fond. Les épisodes vécus se succèdent mais requièrent un acteur premier, qui ne peut être que soi. Cependant, soi ne se saisit pas lui-même, lors qu'il pourrait passer sa vie entière à l'essayer. Soi apparaît comme un continent lointain, un eldorado insondable. La vie intime de l'être lui est imperméable. Il ne peut assigner de causalité une et première à la série de ses actes, et, si même il y arrivait, cette causalité l'écraserait et l'annulerait d'un seul coup.

    (...)

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