Composite
De ce carré d'érable aux effluves azurées Les regards s'interrogent à sa surface, enfin, De ce rouge carré, nul œil n'a mesuré Ni au ciel et plus haut, son début ou sa fin Non pas cette escarmouche entre les politiques, Pas plus qu'un syndicat manœuvrant quelques jeunes Pas la hausse évoquée des lycées mercatiques Ni la loi matraqueuse et, suivant, quelques jeûnes Forment un tableau conforme aux rouges de la rue Sont une mosaïque aux mêmes tons qu'ici Et représentent, en un , les chemins parcourus Les panneaux là, levés contre des inerties Alors, si Mon réal, je te devais un texte Eût-il fallu des mots, ou reproduire un son Des casseroles et des marmites à l'unisson ? Je cherche et je ne vois aucun autre prétexte
Mon pouce a décidé que j'irais en voyage,
RépondreSupprimerComptant sur mon index pour montrer le chemin.
Le majeur était seul pour porter les bagages ;
L'annulaire lisait le guide Michelin.
Quant à l'auriculaire, à la paresse enclin,
Il se laissait porter dans ce vagabondage
Ainsi que les cinq doigts que j'ai sur l'autre main.
J'étais, on peut le dire, en léger équipage.
La route est rectiligne et baignée de fraîcheur,
D'immenses horizons attirent le marcheur
Qui sait aller au loin sans que rien ne le presse.
Un petit animal, soudain, vint à passer,
Un chat qui demandait à être caressé :
Ici, premier arrêt, un moment de tendresse.