SN 1006 Bis




http://www.cieletespace.fr/evenement/3526_betelgeuse-retreci


Ils traversent l'orage en recueillant la pluie
Tombante, et ce penchant disjoint mon rien, du tout.
Liquide ruisselant, de son voyage instruit
Jusqu'aux cieux échappant de célestes atouts

Imprégnant dans sa chute le monde en mouvement

Si chère est cette rétention - cet onirique
Illusion ne laissant le cristallin parler
Qu'achevant la tempête, l'éclat périphérique
D'une supergéante aux nuances perlées

Imprègne dans sa chute le monde qui se ment

Bételgeuse, reluit, quand au présent s'effondre
Du bleu ou rouge au noir, son nucléaire cœur
- Malgré que nos ombrages voudraient lumière abscondre
De super-novae-schatologique encore

Imprégnant notre lutte d'un jeune rémanent


http://adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-bib_query?bibcode=1928ASPL....1...55H&db_key=AST&data_type=HTML&format=&high=437b5ce6cd31288



N.II-41

La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuée fera deux soleils apparoir,

Le gros mastin toute nuict hurlera,

Quand grand pontife changera de terroir.


http://en.wikipedia.org/wiki/SN_1006

Commentaires

  1. Le dragon vert me fit désirer la croissance,
    Le dragon rouge a mis du feu dans mon esprit ;
    Le dragon jaune a fait que du bien je m'épris,
    Le dragon bleu me fit préserver l'innocence.

    Le dragon rose offrit à mon coeur l'espérance,
    Et la mélancolie me vint du dragon gris.
    Ce que le dragon noir en dernier lieu m'apprit,
    C'est que la mort est là pour notre délivrance.

    D'un écrivain chinois qui fut vaillant et sage
    Me viennent ces dragons au vertueux langage,
    Chassant de l'univers la discorde et l'ennui.

    Et c'est cette vision d'un compagnon poète
    Qui m'a réconcilié avec notre planète
    Et avec le retour du jour et de la nuit.

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  2. Traversèrent-ils les, tous les contrespaces,
    Les océans du givre et au froid néant,
    L'incalibré oisif vide fainéant,
    Et les brames de rien, et de Rien la place...?

    Traversèrent-ils, les neutrinos fugaces
    Que nul n'arrêtera de son corps pesant ?
    Traversèrent-ils donc, ces êtres absents
    Du catalogue à la matière vérace ?

    Neutrinos mes amis, qu'encor bien alertes
    Vous heurtiez en bûcheurs notre globe inerte,
    Ô l'œil du fier savant qui ne veut rien voir !

    Moi je sais des vies aux ardents entonnoirs
    Qui de merveille enfin jamais ne tarissent :
    Vous, chers neutrinos, soyez-en les complices...

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  3. 'ai rêvé que j'étais, voyageant dans l'espace,
    Une étrange entité aux saveurs de néant.
    Mille franchissements d'interstices géants
    Me faisaient dériver, allant de place en place.

    Et je rêvais ainsi, immortel ou fugace,
    Ne sachant si j'étais assemblage pesant
    Ou simple vibration, murmure évanescent
    N'exerçant nulle force et ne laissant de trace.

    La chaleur des soleils me tenait en alerte ;
    Je traversais aussi des matières inertes,
    Et je voyais parfois miroiter des anneaux.

    Pourquoi allais-je ainsi de façon subreptice,
    Comme sous une porte un insecte se glisse?
    Vous l'aviez deviné, j'étais un neutrino.

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