Pot pourri






Déconfit - trop confus - des confits qu'elle fît
Et quelle fût - le cochon se fourvoie mais fît
Du diffus charafi - et mélangeant les fûts
Cependant un profit d'enseignements profus.


Qu'elle fût - mais qui ?

Maintes fois - plutôt qu'une - nous serions nous épris
De l'autre si, d'antan, nous n'eussions pas tardé
Autant à enhardir les souffles évadés
Par une confidence offerte à nos esprits

Eus-je jamais donc pu déceler, pénitente,
La forme de tes mots, ou ces plaies engagées
En réflexion d'émaux, et des maux partagés
En un si bref accord aux issues hésitantes ?

Si rares, les alcools diluant de nos vers
Les funestes nuances, l'esseulé caractère -
Ivres de regards et de jeux en cet espace

S'induire, fallait-il, en d'inconnues issues
D'un 'je' nous dont nous saurons la cause décousue
Un jour - et de nouveau le temps sera loquace

Commentaires

  1. Curare-2 février 2011 à 11:06

    1 pot pour rire ..

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  2. Cochonfucius3 février 2011 à 02:06

    Au jardin caillouteux ne vient aucun printemps,
    Pas un oiseau chanteur n'offre sa voix charmante.
    Nulle touche de vert depuis assez longtemps,
    Que des petits démons folle troupe dansante.

    Au son des grondements menaçants guère n'a
    De repos le dormeur contemplant cette image,
    Le soleil n'est pas rouge, il est plutôt grenat.
    Il semble se montrer du fond d'un marécage.

    Toutefois les jardins à fleurir se disposent,
    Et les mêmes effets venant des mêmes causes
    Y feront ressurgir leurs épanouissements.

    C'est pourquoi il me plaît d'écouter leur silence
    Avec, il faut le dire, un peu de nonchalance:
    La suite des saisons, quel bel enseignement...

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