Passé Shawinigan, perdu dans le boisé L'on est dans nos contrées, et ses lacs débonnaires : - Les écureuils y voient un durable foyer, Les oiseaux s'y rencontrent en savourant son air - Serpente, - amusant biches et quelques animaux - Le cours de mes esprits, dans cette eau analogue À celle qui berçait un univers jumeau : D'un passé ligérien, l'on se fait géologue. L'on me demande ainsi, souvent à Mastigouche, Ou trouvé l'achigan ? Comment tromper les mouches ? Quel virage est propice à la plus belle vue ? Mais les sables d'ici sont plus que moi loquaces Et s’il nous faut creuser... creusons la bonne place; Le loup de la rivière est un individu.
Pays de poissons aux yeux d’or
RépondreSupprimerDont la chair est décomposée
Et qui avec de grands efforts
Veulent maîtriser leur nausée.
Intoxiqués de volupté,
Ils passeront leur vie entière
A consommer de la beauté
Qui dans le fond n’est que misère.
Point n’est de fin à leurs désirs
Sous le froid regard de la lune,
Ils se prennent sans se choisir,
Leurs joies s’effacent une à une.