Rouge



Non pas qu'à se comprendre, la semblance s'impose
Ni qu'à se détester, cet écart soit utile -
De distance entre nous, aucun maître futile,
Aucun mètre inutile en la tacite prose

Je te tais à présent et tu t'exprimes en moi
Toi, l'éphémère ondine qui m'aura initié
En contraste inconscient, aux amours émaciés
Au dynaste impatient des galopants émois

Ô lointaine ! Ô distante ! De tes peurs et d'espoirs,
Revient peupler mon jour de ta lumière noire -
Sa teinte je préfère au cendré de mes yeux

La scorie à l'envol nécessite une flamme,
Ainsi qu'a toi reviennent ces éclats de mon âme -
Les Phœnix émanant de tes éclats radieux

Commentaires

  1. -- Ta vie, tu dois la vivre, et non pas la comprendre.
    Fais donc bien attention à ce que tu perçois :
    C'est ce qui pour agir t'offrira les bons choix,
    Même si leurs effets ont de quoi te surprendre.

    -- Ta parole, mon maître, est bien dure à entendre.
    Si la réalité n'a pas de sens pour toi,
    Je comprends, tu es vieux, tu es chercheur, tu crois
    Que l'univers ne peut rationnel se prétendre.

    Mais moi, je veux donner du sens à mon espoir,
    Je veux faire du feu lorsque le ciel est noir,
    Je ne puis accepter ton douteux équilibre.

    -- Mon disciple, tu peux te donner cette loi.
    Je reçois ton refus qui est de bon aloi
    Et m'emplit de bonheur : il vient d'un homme libre.

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  2. La muse est 1 salope !
    et l'inpsiration vient de plus loin..

    http://www.dialogus2.org/BRA/cetteinspirationmagique.html

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