Harmattan



À Lucie, qui entame un nouveau voyage -



O triste résonance à l'écho des revers
Dont tu subis les maux, a toi, ma douce amie
A nos lubies d'émaux et à nos bigamies
D'espoirs et de mensonges - à nous, levons le verre !

Trinquons donc au présent, O combien triste quand
Nous ne mirons plus les enchanteresses cîmes
(Dont nous avons chuté en durée brèvissime ) -
À l'hôte lacrymal des sanglots conséquents !

D'une larme, l'amer est au cœur un acquis -
Le meilleur avenir, ces contingences qui
Point ne sont au hasard ni à l'inepte dues

Et qui sait, l'harmattan de la Mauritanie
- Plutôt que de soigner noble dipsomanie,
Répondra, en saveur, aux besoins assidus !

Commentaires

  1. L'hirondelle appela le cochon au parloir,
    Pour qu'il eût l'occasion de déclarer sa flamme.
    Le cochon n'osait pas (timide était son âme,
    Il n'était pas du genre à se faire valoir).

    Enfin, il accepta, dans l'ivresse d'un soir
    Où le soleil couchant, dans des lueurs de drame,
    Empourprait les abords des bistrots de Paname,
    Faisant rougir la bière et saigner les miroirs.

    Le cochon s'avança pour prendre la parole,
    Et, devant ses amis (beaucoup de gens frivoles),
    Fit sa déclaration, qu'il grava sur un mur.

    Aux abords de son nid se tenait l'hirondelle.
    Une douce émotion faisait frémir ses ailes.
    Un silence survint, insondable, et très pur...

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