Attrition




Servitude intentée par un sombre présage
O si raide de loin, plus proche salie, si
Effroyablement moi, que je demande si
Je suis de certitudes inventées l'éclissage

Savais-tu que pour moi, voici des mots, voici
Encor' que ton regard, mon ténébreux prolonge
Et les probes sanglots, dont une goutte plonge
Dans jadis, et les temps que maintenant voici

Du soleil, un rayon s'écrasant sur ma lune
Aux cratères intimes dévoilant à moi : l'une -
Que je ne sais aimer qu'en taisant cet amour

Que je ne sais crier qu'à l'aube qui accourt
Ah ! De l'ancienne épée dût s'achever ma vie
Qui jamais n'exprima si généreuse envie

Commentaires

  1. Du rire dont ta voix naguère fut présage,
    Mon coeur ne rira plus, du moins, pas ces temps-ci.
    Les beaux rêves toujours se terminent ainsi,
    Emportant avec eux leurs charmants paysages.

    Rêver pendant le jour, ce n'est pas mon usage,
    Ni laisser mon esprit d'un songe être obscurci.
    Mais parfois, sur ce point, je me trouve indécis
    Et voudrais retrouver d'oniriques visages.

    Ce bizarre tourment fait délirer ma plume
    Ainsi qu'un promeneur égaré dans la brume,
    Perdant et retrouvant son chemin tour à tour.

    Se perdre et se trouver, ainsi fais-je en ma vie ;
    Sans que mon âme en soit absolument ravie,
    C'est ce que j'ai de mieux, comme vie, à ce jour.

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