I am sterdam
Entouré d'étendues d'eau portée en canaux
Sillonnant la contrée au destin aplati
Maybe I am sterdam, ou peut-être je suis
Simplement attentif aux signes ordinaux ?
C'est à n'en point douter le froid vent de Reestraat -
Ou son souvenir qui altère mon estime
De la cause des ponts qui chantournent l'échine
Plus bas que cette eau qui, plus personne n'hydrate
Les avenues piétonnes, que, peu las d'arpenter
Les diurnes promeneurs, s'efforcent de trouver
Aux familiers détours des teintes innovantes
Pour séduire à nouveau, s'ouvrent de plats commerces
Aux façades criardes manifestant l'inverse
De l'intention qu'elles ont su rendre malséante.
Je me suis promené dans la ville batave,
RépondreSupprimerIl y a de cela, peut-être, bien des ans.
Je revois, près des ponts et des canaux luisants,
Les vitrines qui font que les touristes bavent.
Filles qui là-dedans tricotez d'un air grave,
Votre décor intime est des plus apaisants.
Or, combien de bourgeois, combien de paysans
Entre vos bras câlins de leurs désirs se lavent?
On ne croirait jamais qu'il s'agit d'un commerce,
Plutôt de vieux salons où des acteurs conversent
Avec des romanciers, avec des ingénieurs.
En rêve je revois ces éclairages rouges,
Un monde de douceur, tout l'inverse d'un bouge,
Tièdes chapelles pour la Mère du Seigneur.