BG 2.12 – 2.16




Jamais ne fut le temps, ou nous ne subsistions
Moi, toi, et tous ces rois, et jamais ne sera
Le temps de cesser d’être à tout ce qui déjà
Fomente à notre insu l’Ultime permixtion !

Au funeste moment, comme à l’ardent succède
Sénilité normale, revêt un attelage
Inédit celle qui, de vie en vie voyage -
Cette âme qui des Cieux, se fait savant aède !

Éphémères les joies, fugitives les peines,
Images d’estival succédant à l’hiver -
Rigoureuse rencontre des sens et de matière
Ne devant procurer ni extase, ni haine.

Celui qui, résolu, en chaque circonstance
À ne pas contrefaire l’intérieur éthéré
De l’agitation d’une nature infectée -
Celui-là, de ce joug, est digne de vacances.

Commentaires

  1. Horloge de la nuit, aux mouvements altiers,
    Tu ne daignes pas même inscrire un nombre entier
    De jours dans une année de la planète Terre.
    Horloger, serais-tu un faiseur de mystères ?

    Toi que nous révéla le fils du charpentier
    Comme le vrai Seigneur d’amour et de pitié,
    Toi qu'il nous a prescrit d'appeler Notre Père,
    Quelle horloge bizarre as-tu donc voulu faire ?

    Est-ce pour nous donner chaque jour la conscience
    Du besoin de calcul, de réflexion, de science,
    De mesure et de soin dans les observations ?

    Mais une fois l'esprit marchant sur cette route,
    Forcément, nous avons de plus en plus de doutes :
    Es-tu de l'univers la bonne explication ?

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